mardi 10 juin 2014

JOUR 9

S'il était possible de dormir sans jamais se réveiller. Mais s'endormir est si difficile et le sommeil si léger.

Mais l'esprit qui jamais ne dort flotte sur les eaux.

Il faut SAVOIR

les événements du 11 septembre 2001

Comment no. 1

En l’organisant avec les services appropriés

Comment no. 2

informé par les services appropriés du complot, il laissa l’attaque se produire

But 1

Provoquer un choc - grandiose - disons - de civilisation dans la population étasuienens – soudainement attaquée par un ennemi invisible. 

Population civile sans défense. 

Choc et stupeur. 

Que l’on a appliqué à l’Irak et c’est le tour du public US s’y goûter.

But 2

Prétexte pour augmenter les dépenses militaires

But 3

Prétexte pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak une seconde fois. Doctrine Kick Ass

Question

Pourquoi un gouvernement, quel qu’il soit, devrait attaquer sa propre population ?

Ce qui est une activité criminelle. 

Et tout aussi criminel : laisser un groupe étranger mener une telle attaque jusqu’au bout.

Examinons le contexte

Contexte

L’ennemi de race. L’ennemi et le concurrent philosophique, économique, politique, ethnique qui le concurrence depuis près 100 ans dans la domination du monde s’effondre en 1989

Les USA sont les seuls vainqueurs du communisme ce qui démontre par le fait la véracité de leur doctrine et la fausseté de l'autre doctrine. 

Ou sont le dernier combattant tenant à peine debout, ayant survécu par hasard au match. Par un caprice des dieux.

Mais

Le communisme était déjà en perte de vitesse et la doctrine capitaliste est devenue mondiale.

La différence est dans son application plus ou moins virulente sur la population souffrante.

Le nombre de perdants

Le but étant l’hégémonie des riches sur les pauvres et tout le monde. 

On a une idée vague sur la notion de profit.

Sur la variété de perversion que sont l'avarice et la cupidité et la sorte de malade mental, de zombi psychopathe que l'odeur du sang attirera.

L'autre côté avait une meilleure doctrine, des principes plus élevés. Mais ils ont misérablement échoué comme à chaque fois que l'on veut retransformer la Terre en Jardin d'Éden. Ça a déjà été fait une fois. Et encore une fois, même si c'était la première, les humains ont tout saboté.

Et ils n'étaient que 2.

Avec un serpent.

Et des 2, il y avait une femme.

Dont on dit qu'Elle est la cause de tous les malheurs des hommes.

Mais c'est une théorie et il y en a d'autres. 

Les habitants des USA ont donc une religion utilitaire, pratiquée par tous, celle du culte de l'$. Avec des grimaces morales pour la camoufler.

Dans cette religion, les riches sont des saints.

Et ils ne cessent de faire des miracles qui prouvent leur sainteté. Sauf qu'ils ne guérissent pas les lépreux. Leurs miracles les concernent eux-seuls. Ils transforment l'effort de tous les autres en $. Comme dans le conte de la cane qui pondaient des oeufs d'or. Sauf que ce sont tous les autres qui pondent et eux se contentent d'assembler les canes et de ramasser la ponte.

Et on les vénèrent pour cela.

Les riches étant plus ou moins impitoyables dans leur course effrénée à la richesse. C'est le seul critère qui les différencie.

Comme il sera d'usage commun de réprouver davantage un bordel utilisant des enfants que celui qui ne se sert que de femmes adultes consentantes.

Il y a là une fable morale intéressante.

Le seul obstacle est la société et l’État que les élites du culte cherchent à discréditer.

Donc

Mais il n'y a rien là de nouveau en ce qui concerne l'espèce humaine.

Et nous étudions un événement nouveau s'étant passé à tel point du temps et de l'espace.

Événement formidable autant pour sa soudaine existence que pour toutes les explications qu'on a du lui donner. 

Afin de l'expliquer.

Et on l'a sans cesse expliqué.

Afin que l'on comprenne.

Que l'on comprenne ce qui devait être compris.

Et non d'autres sens possibles qu'on n'a pas voulu aborder non parce qu'ils exigeaient trop d'explications mais parce que leur présence perturberait l'explication primordiale.

Il n'y a qu'un savon qui lave plus blanc.

Une boisson sucrée caféinée de couleur brune qui désaltère vraiment.

Parce qu'il y avait eu 1989.

1990. 

En 1990, les USA sont les vainqueurs et tout le monde dans le monde s’en fout.

Surprise.

Tout le monde s'en fout.

Dans une compétition, les spectateurs du match félicitent le vainqueur. Crient de joie.

Mais le match avait duré 100 ans ou presque. 

Toutes ses possibilités avaient été tant de fois expliquées, envisagées, que lorsque l'imprévisible ou la plus prévisible arriva, plus personne ne regardait.

Et 

L'an 2000.

Une nouvelle ère est commencée en l’an 2000. 

Un nouveau millénaire. Que l’on imagine prospère et nouveau. Rien ne sera plus comme avant. 

Et surtout pas comme ce puant XXsiècle. 

Les USA sont une relique du passé de ce vieux siècle.

La paix sur Terre aux hommes de bonne volonté, comme on dit.

Mais la Terre est remplie d’hommes de mauvaise volonté. Étudions-les. 

Tout le monde pense aux méchants des films de James Bond ou du Silence des Agneaux. 

Mais tout le monde sait que ce sont des méchants et ils iront en prison à la fin parce qu’il y a une justice.

Mais s’il n’y a pas de justice. 

Ou si c’est une machine bureaucratique comme une autre. 

Un organisme législatif de contrôle et de punition. Qui fabrique des lois à la demande. Les applique plus ou moins dépendant du tarif. 

Comme il en existe d’autres spécialisés dans la surveillance. 

Ou l’endoctrinement des masses au moyen de l’exploitation de la tête des enfants innocents. 

Écoles. Églises. Médias.

Agences publicitaires.

Une variété intéressante de malades sans scrupules, des infirmes mentaux indifférents à la souffrance des autres et incapables de toute qualité humaine. 

La souffrance pouvant être à la fois un effet secondaire de leur activité. Ou l’instrument essentiel et utile de leur course à la domination. 

La peur. 

La terreur. 

Instruments et outils efficaces, indispensables autant qu’utiles. 

Perfectionnés depuis des siècles. 

Des psychopathes.

Ces gens sont menacés. 

Que fait un psychopathe paranoïaque obsessif qui a des ennemis.

Dans le monde nouveau, ces malades mentaux sont bons pour le zoo si on les laisse vivre. 

Spécimens d’espèces de prédateurs carnassiers à étudier et empailler. 

Et on se moquera d’eux. On ne les respectera plus.

Le monde peut exister sans eux. 

Mais si plus personne n’a besoin d’eux, si on les montre à la lumière, comme les vampires, ils n’existent plus. Ils s’évaporent. 

Deviennent des légendes. Des malédictions anciennes. 

Comme personne ne soupçonne leur existence ou n’ose imaginer leur monstruosité, ils agissent dans l’ombre.

Nous avons donc la Terre et le Monde.

Et les USA.

Les USA puissance dominante depuis les 2 dernières guerres dont elle a profité. La deuxième ayant été provoquée par les activités de ses banquiers apprentis sorciers économiques. 

Résultat une faillite mondiale.

Mais en 1990 et en l’an 2000, de plus grandes nations, encore plus peuplées, des continents riches s’émancipent de la tutelle des USA qui s’étaient autodésignés comme le chef du monde libre.

Encore une fois. 

Les 193 pays du monde et les USA

330 millions d’habitants contre 7 milliards.

Logiquement, un grand pays ou un grand continent dominera l’ancien. Chine. Inde.

Personne n’a plus besoin des USA.

C'est une tragédie.

Pour personne.

Sauf pour les USA.

Parce que le monde est en paix. On n’a plus besoin de chef de guerre. 

Il leur faut donc prendre une retraite paisible et se faire oublier.

Comme le cowboy des films, il s'éloignera dans le couchant sur son cheval en chantant. 

Mais leur système économique dépend de cette hégémonie. 

De cette place du premier d’entre les premiers.

Le système économique est contrôlé par les USA au moyen de leur fabrique à dollar. 

Le FMI. La Banque Mondiale.

Et en 2014, comme ne 1990 ou en 2001, si les pays du monde décident de se passer du $US, les USA avec leurs dettes qu’ils ne paieront jamais sont ruinés.

Il leur reste leur force militaire qui est plus importante que celle de tous les autres pays du monde réunis. Mais se lancer dans une guerre éternelle pour la domination du monde est peut-être tentant mais ruineux. 

Il faudrait transformer le peuple US gonflé grossis aux hormones en spartiates ce qui est une vue de l’esprit.

Plus fort que leur puissance financière et militaire, il y a leur puissance idéologique et médiatique.

Si tout se passe comme ce doit logiquement se passer : les USA deviendront un témoignage folklorique du passé comme la monarchie anglaise tout ce qui reste de la Grande Bretagne ou de l’Angleterre de son ancien empire. 

C’est inévitable et seule la vitesse de la déchéance peut varier.

Et ils auront bientôt leur propre population contre eux. 

Qui leur demanderont à quoi peuvent servir ces armes s’il n’y a plus d’ennemis. 

S’ils ont comme leurs chefs et leurs médias le répètent sans cesses, été les vainqueurs. 

Pourquoi une armée ? 

Pourquoi une industrie militaire ? 

Et pourquoi dilapider tant d’$ alors qu’il y a tant de besoins. 

C’est maintenant à eux de profiter de la victoire ? 

Et on ne va certainement pas redistribuer l’$ aux pauvres. Les perdants du combat de la vie.

Il faut agir vite.

On peut dorénavant se passer d’eux.

Ils ne sont plus le pays indispensable sauf dans leur esprit.

Il faut donc quelque chose modifiant le cours des choses.

Il faut un événement.

Un nouvel ennemi

Une nouvelle menace pour le monde

C'est indispensable.

Et ils seront à nouveau les chefs de cette croisade

L’ennemi ne sera plus un pays mais une organisation tentaculaire comme dans les films de James Bond. 

Invisible. Partout. 

Des fanatiques au service d’une religion arriérée voulant conquérir le monde à la manière de leurs ancêtres qui ont failli conquérir le monde.

Il faudra les pourchasser partout. 

Le combat ne finira jamais. 

Et il commencera sur leur propre sol car il faudra reprendre en main leur population. 

Elle devra à nouveau connaître la peur comme le peuple d’une nation conquise. Ce qu’est en effet le peuple US dominé par ses riches.

Où devra se donner le premier coup ?

Quel que soit le pays du monde, peu importe qu’il soit effroyable, que les dégâts soient incalculables, le nombre des victimes gigantesque, la sympathie du monde ira vers ce pays effondré et ses victimes.

Il faut donc monopoliser le drame.

Mais que ce drame ne soit pas si horrible qu’on arrive à la conclusion que cette fois l’empire est vaincu. 

Il faut mesurer l'horreur. Ajuster la dose.

Le deuxième combattant de la lutte pour la vie. Avec les USA perdant à leur tour. 

Le combat est définitivement terminé. Historique. Grandiose. Passé à l'Histoire. 

Signe que le reste du monde a bien fait de se passer d’eux. 

On les plaindra. Leur enverra des secours. Leur force abattue ne les fera plus craindre.

Dans ce monde, on ne respecte que les gagnants. Et le perdant est toujours méprisé. Quand on ne profite pas de sa faiblesse pour l’écraser encore.

Il faut un spectacle.

Celui d’une tragédie.

Le Mal qui attaque le Bien.

Il faut des victimes.

Des victimes innocentes.

Un certain nombre.

Un nombre suffisant.

Des ruines éloquentes pour démontrer la force de l’ennemi implacable.

Mais pas tant que ça.

Le monde plaindra ce qu’on appelle l’Amérique puisque ce pays a monopolisé ce nom d’un continent.

L’animal sera blessé.

L’animal blessé, souffrira – le Monde et le peuple US se solidariseront comme devant une épreuve qui n’est pas tout à fait dévastatrice.

L’animal blessé, souffrant, sera ensuite furieux. Réclamera vengeance.

On aura peur de sa douleur.

Dorénavant, il a un nouvel ennemi. 

Peut-être pire que l’ancien du fait de sa duplicité. 

Qu’il s’en prend uniquement à des gens inoffensifs et innocents. Bon pour les journaux!

Encore une fois, le capitaine du monde, le capitaine América part en croisade et réunit ses forces. 

On sera avec lui ou contre lui. 

On ne pourra rester neutre.

Il n’y aura plus de lois – il n’y en a jamais eu – mais on a fait semblant de croire ce que croyait les autres – qui protégera un pays de l’action de l’armée US.

Le monde est à eux.

Où que se cache leur ennemi, ils iront.

Malheur aux tièdes car je les vomirais.

Mais la beauté de la chose est que ce n’est plus un ennemi dangereux et mortel comme l’était l’URSS mais un ramassis de chômeurs en guenilles. 

Dangereux comme tous les fanatiques. 

Capables comme tous les criminels de faire des crimes. 

Mais jamais de porter un coup mortel. 

Donc on pourra l’attaquer en tout confort. Conscient de sa supériorité.

Ce n’est pas une guerre idéologique, financière, territoriale comme toutes les guerres. Mais une guerre médiatique.

Un spectacle.

Le premier acte sera un drame.

Le second poursuivra le conte du drame: le bon blessé mais encore vivant s'en va chasser son làche ennemi.

Que ce sera beau.

Édifiant.

Moral.

Il y aura des morts. Un peu.

Le spectacle exigera qu’on envoie l’armée qui augmentera encore et aura droit à toutes les armes nouvelles que l’industrie pourra inventer.

Et le budget d’armement au lieu de diminuer ou de disparaître augmentera sans cesse.

La plus grande armée du monde, la mieux armée du monde, avec les armements les plus terribles contre une dizaine de dégénérés.

Tout est spectacle.

Mais l’important est que les USA encore une fois soient les chefs de tous acceptés de tous. 

Tolérés par tous lorsqu’ils feront la police du monde dans le pays qui leur plaira.

Et le spectacle exige que l’on illustre et démontre ce qu’on fera à ceux qui ne voudront pas obéir. 

Aux amis et collaborateurs des ennemis des USA.

On en aura bien pour 100 ans.

On y a pensé de 1990 à 2001

On ne pouvait peut-être pas avant.

Ou on n'était pas tout à fait prêt.

Les événements du 11 septembre sont arrivés parce qu'ils étaient nécessaires. 

Indispensables.

Tout est d’une si belle logique.