vendredi 27 juin 2014

JOUR 19

Contrairement à ce qu'on pourrait croire si on ne réfléchissait pas ou si on se fiait aux coutumes de l'époque où ce récit se passe, Sherlock Holmes ne conduisait pas. Il avait essayé et il lui était difficile - ce qui était difficile à comprendre pour un homme d'une telle supériorité - de se concentrer lorsqu'il maniait le véhicule mécanique. Trop de pensées. Trop de distraction. 

Après avoir failli tuer un certain nombre de piétons - certes non indispensables - et de femmes - nous n'en diront pas plus - et de femmes enceintes qui encombrent la planète de leur production rampante et grouillante - il avait compris qu'il valait mieux ne plus essayer. Il avait fait appeler par sa secrétaire virtuelle la compagnie de location qui était venu reprendre le véhicule de location. Comme il avait mal lu le contrat - la chose à roue l'intimidait  et il ne pouvait en détacher son regard - il avait du payer la location même sans avoir l'usage du véhicule parce qu'il avait signé pour 1 mois. Et dire qu'on lui avait fait miroiter les avantages d'un contrat de 5 ans, certes beaucoup plus économique - si on ne regarde que le montant des mensualités - chiffre d'autant plus rassurant qu'on calculait aussi la location aux 15 jours ou à la semaine ou même journellement. Il s'était promis de lire plus attentivement les petits caractères la prochaine fois.

Comme on voit, dans ce monde, le fait d'être supérieurement intelligent, ne vous protège en rien de la ruse des renards libres dans un poulailler libre.

Sherlock Holmes était distrait et se mettait subitement pas penser. Ce qui avait rendu la locomotion à vélo particulièrement dangereuse. Ce n'était que l'adresse des conducteurs des autos environnantes qui avait empêché la mort prématurée du célèbre détective. 

On aurait attendu mieux de son décès que l'écrasement par camion de livraison, tracteur de remorque de 52 pieds ou auto.

La marche était plus simple mais il lui était arrivé lorsqu'il était dans un état quasi somnanbulesque d'entrer face première dans une vitrine.

Ce qui avouons-le était du plus grand comique.

Cette situation aurait été embarrassante pour n'importe qui mais Sherlock Holmes prenait cette péripétie avec un grain de sel. Ainsi, il comprenait ce qui pouvait arriver aux gens simples qui l'entourait. Pour qui, il avait généralement de la pitié, comme on en a pour un chien infirme ou une femme.

De toutes les calamités possible, il aurait en effet pu naître infirme, idiot ou femme. Mais le Ciel - s'il existe - l'avait préservé. Et le sort des femmes était réservé aux femmes que nous plaindrons - brièvement - par la même occasion.

Donc nous apprenons que Sherlock Holmes est un être supérieur. Un esprit d'une qualité rarement vu.

Mais qu'il était incapable de conduire une auto, un vélo et que la marche à pieds - sauf à dose homéopathique, bref avec modération, lui était conseillé pour sa santé et celle de ses artères mais non pour son épiderme car il avait tendance à buter sur les objets durs et sinistres qu'un sort cruel prenait un malin plaisir à embusquer sur sa route. 

Ce qui fait que la position la plus sécuritaire était celle qui était la sienne le plus souvent: assis sur son fauteuil.

Était-il capable d'activité physique exigeantes ? 

Bricoler lui était à peu près impossible: trop de paramètres à prendre en compte. 

Faire l'amour avec une femme: cela lui était possible et il l'avait déjà fait mais il avait abandonné l'activité pour la même raison que le bricolage. 

Et décoder le visage d'une femme était une activité épuisante. Alors que celui des hommes est aussi lisible qu'une pelouse herbeuse. Tout un monde s'agitait derrière les yeux d'une femme ce qui était épuisant. D'autant plus que celle-ci l'accueillait dans son corps. Il préférait donc la politesse à l'amour. 

Nous pourrions croire si nous continuons à faire la liste de ses calamités que cet homme est une sorte d'infirme asocial névrosé et qu'il n'est véritablement pas digne - encore moins hygiénique et moral - de lire ou, avant, d'écrire ses aventures, mais on aurait tort. Les êtres difformes - physiquement, intellectuellement, moralement sont plaisant à décrire pour tout auteur de talent.

Dernier détail physique. Du moins, pour le moment

Il lui avait été donné de tuer. Non par plaisir. Mais par nécessité vitale. Certaines rues ne sont pas sûres. Et certains individus qui  les ont rendu dans un tel état ne méritent pas de vivre. Un sort bref, définitif et cruel les attend. Simple logique des causes et conséquences qui s'enchaînent à la longue suite de leur agissement. 

Avait-il eu peur ?

Les hommes sont habitués à tuer depuis si longtemps que ce réflexe millénaire ne se perd jamais et se retrouve quais instinctivement lorsque nécessité fait loi.

Il s'était servi d'un couteau. Comme on a déjà dit.

Couteau qu'il maniait avec une grande dextérité ce qui n'était pas vraiment difficile. Et avant même que le malade mental hystérique qui le menaçait d'une arme à feu ait fini de le terroriser - ce qu'il essayait de faire et ce qui lui avait si bien réussi jusque là - il était mort. La lame entrant sous la cage thoracique directement dans la poitrine pour aller chercher le coeur.

Sherlock Holmes n'avait pas eu peur. Pour lui, les émotions étaient des idées. Intéressantes. 

Ce qui lui avait, comme on a dit, causé des ennuis avec la gent féminine (race ou espèce) ou le beau sexe.

Mais cet état d'esprit était tout à fait adéquat lorsqu'il fallait entrer en relation charnelle avec une immonde crapule.

Voilà.

Dans son fauteuil La-Z-Boy, Sherlock Holmes après avoir fait la recension de sa journée comme le lui avait appris à faire les Jésuites du collège Brébeuf où il avait été pensionnaire - pour des raisons inconnues et propre à son sexe, sa mère était devenue folle - très courant chez la femme (ou la prise de médicaments anti-psychothique qui calment ses tourments et la laisse dans un état second végétatif très propice au recueillement et à la prière mais aucunement à vie sociale élaborée) 

L'éducation des filles partout dans le monde procède des mêmes principes indicibles : elle - comme toutes les femelles de toutes les espèces animales ayant adoptés le principe (un autre) de la séparation des sexes doit assurer la survie de l'espèce - la Nature l'a programmée ainsi - elle devra se faire saillir - mais comme on juge ces procédés dégoûtants, afin de ménager la sensibilité exquise des fragiles fillettes, on fait vivre ces fillettes dans un monde irréel d'illusion qui fera que lorsqu'elle sera placée de force devant la réalité, le peu qu'elle en comprendra, la rendra folle, demeurée, insatisfaite, aigrie. Du moins, c'était ainsi du temps de sa mère et de sa grand-mère et de son arrière-grand-mère, toutes étant logées dans la même institution réservées aux aliénées. 

L'effet de la réalité différera selon sa force ou faiblesse de caractère. 

D'où le recours aux médicaments, à la prière ou aux coups. Méthode utilisée partout où on n'a pas complète maîtrise de l'esprit féminin. Par exemple, le lavage de cerveau, chez les Juifs traditionalistes ou les Mahométants cinglés commence très tôt. 

Cette méthode et ce calendrier sont bien connus des pédophiles. On ne peut abuser des enfants que si l'on commence très jeunes et que, par la suite, on les place définitivement à l'abris de toute influence contraire.

Ceci est fascinant.

Ainsi, on crée et reproduit de parfait petit robot humain qui ressemblent apparamment aux humains normaux.

Les personnes atteintes pourront dire en toute innocence et avec tout le sérieux nécessaire que Dieu exige la suppression d'un bout de la peau du zizi comme une sorte de pacte satanique - dans les films, le Diable (plus civilisé) (crée après la période archaïque) se contente de faire signer un contrat avec le sang de l'adepte. 

Ce qui permettait aux nazis de les reconnaître sans effort. 

Comme pour faire exprès.

Tout ceci est fascinant.

Et son père, ne pouvait pour des raisons politiques s'encombrer d'un gamin.

Une carrière prometteuse à la jonction de la politique, de l'économie, de l'industrie et du crime qui se termina abruptement. Laissant un confortable héritage à son fils unique. Sa mère, où qu'elle se trouve, n'ayant besoin que de ses frais de pension. 

Les Jésuites se faisaient fort de transformer le fils difforme des élite en un futur chef. Ayant en réserves de fortes doctrines vitalistes.

Mais ayant une forte réserves de principes, ils pouvait être aussi bien Darwinien, Pavlovien.

Ce en quoi, ils échouèrent lamentablement en ce qui concerne leur plus précoce sujet.

Pourquoi s'encombrer de la vie et du salut des hommes quand sa propre existence - philosophiquement parlant - ne vaut rien - ce en quoi, ils furent incapable de répondre.

Ce qui ne les rendit pas inerte. Ils recoururent à la solution habituelle face aux fortes têtes qui ne reconnaissent pas la raison quand ils la trouvent - les châtiments corporels. Et la force physique toujours prête à aider le raisonnement défectueux ou les principes moraux alanguis.

On forgerait son caractère. Comme on ferait pour son esprit. Comme on faisait depuis 500 ans.

Le feu de la forge, les coups de massue sur l'enclume et les bains d'eau froide. On lui donnerait ainsi avec pinces et tenailles une forme définitive.

Il avait encore le dépliant quelque part dans un tiroir.

COLLÈGE PRIVÉ JEAN-DE-BRÉBEUF


Coordonnées : 45° 30′ 06″ Nord 73° 37′ 23″ Ouest
Fondé par les pères Jésuites en 1928, Brébeuf, école secondaire et collégial privé, poursuit sa mission d'excellence en formant les leaders de demain dans un environnement extraordinaire au pied du Mont-Royal, au coeur du quartier universitaire de Montréal.

Le nom du collège honore le missionnaire jésuite Jean de Brébeuf (1593-1649), l'un des saints martyrs canadiens, mort (brulé vif) par les sauvages Iroquois près de la baie Géorgienne le 16 mars 1649
Pour les jeunes du secondaire, un choix de profils scolaires est offert dans des pavillons différents avec une formation distincte pour garçons et filles.

Depuis la rentrée 2013, le Pavillon Vimont, notre toute nouvelle infrastructure, offre une qualité de vie et une pédagogie au coeur du boisé Brébeuf.
Pour les étudiants du collégial, un collège privé incomparable, différent d'un Cégep puisqu'il n'offre que des programmes préuniversitaires de DEC et du Baccalauréat International, tout en étant l'institution collégiale montréalaise qui envoie le plus grand nombre d'étudiants en facultés universitaires hautement contingentées.

Milieu de vie étudiante et d'apprentissage permettant une formation exceptionnelle dans les domaines des sciences humaines, des sciences de la nature ou des arts et lettres.

LE LATIN
Si tous les chemins mènent à Rome... le latin mène encore plus loin.

Considéré comme langue savante et religieuse sous sa forme écrite, le latin transcende la formidable civilisation dont il est issu pour enrichir les esprits modernes.
Systématique comme les mathématiques, rigoureuse comme la physique et la chimie, l’étude du latin constitue une préparation idéale aux professions d’aujourd’hui et de demain.

Tenant compte de son apport indéniable à la formation de base, Brébeuf offre l’enseignement du latin dans son profil « Langue et civilisation latines ».
Fondés sur une approche multidisciplinaire, les volets « langue latine » et « civilisations anciennes » permettront à l’élève de développer ses connaissances linguistiques, intellectuelles et culturelles en plus d’acquérir une solide formation générale.

Le programme permet une meilleure compréhension du monde présent et passé, un parallèle fort intéressant entre la société occidentale et la civilisation gréco-romaine en passant par les enjeux sociaux-économiques et les structures politiques.

Motivé et curieux, l’élève bénéficiera des notions géographiques, historiques, antiques, mythologiques et architecturales lui permettra d’acquérir une solide culture générale tout en enrichissant ses compétences linguistiques en français et en étymologie, en plus de faciliter l’apprentissage des langues modernes comme l’espagnol, l’italien, l’anglais, et bien d’autres.
Le choix des élèves à qui on accorde le privilège d'une telle éducation est des plus rigoureux. Et le fait de faire parti de ces privilégiés, ces gagnants du jeu de la vie, ne vous garantit nullement de demeurer sur place. À chaque année, il faut se réinscrire et l'élève défectueux devra se résoudre à aller au «public» où on accepte n'importe qui. Attardés, handicapés physiques et mentaux, cas sociaux, immigrants, tous partagent le même local dont le toit fuit.

La paresse physique et intellectuelle a un prix.

Brébeuf va toujours plus loin en offrant à ses élèves un programme de voyages conçu pour s'harmoniser avec les programmes d'études et l'âge des participants. Ils visiteront le bassin méditerranéen: l’Italie (Rome), la Grèce (Athènes) et le Maroc pour s’imprégner des richesses historiques, philosophiques et culturelles de ces civilisations.
NOTE CULTURELLE

Les SS  - Schutzstaffel der NSDAP - Abkürzung SS - ont été formés en s’inspirant de la Compagnie de Jésus dont la célèbre devise spirituelle est : obéir comme un cadavre.
Perinde ac cadaver
Pour éviter l’orgueil (obstacle majeur à la sainteté) et renoncer à la volonté propre, il n’y a pas de plus sûr moyen que de se soumettre totalement aux ordres du supérieur religieux. L’obéissance aveugle conduisant la brebis vers un grand profit spirituel. De grandes et terribles réalisations ont résultées d'une si prodigieuse maxime.
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S'il était possible de dormir sans jamais se réveiller. Mais s'endormir est si difficile et le sommeil si léger.

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27 juin. 4 juillet 2014. État 2

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