mardi 10 juin 2014

JOUR 8

S'il était possible de dormir sans jamais se réveiller. Mais s'endormir est si difficile et le sommeil si léger.

Penser.

Toujours quelque chose à penser.

Comme le Christ sur élevé sur la croix à qui le centurion romain tend au bout de sa lance une éponge pleine de vinaigre pour étancher sa soif. Et le Christ ne peut s'empêcher de boire tant sa soif est grande - la chaleur, la sueur, le sang versé à cause des coups de fouets plombés. Les clous. Et il aura le hoquet qui le tuera. Peut-être.

Le journal qui chaque jour ment. 

Un ou l'autre.

Ils sont tous pareils. Et il les lit tous.

Mensonge.

Ment sur la Yougoslavie, l'Irak, l.'Afghanistan, le Liban, le Rwanda, la Libye, l'Iran, la Syrie, La Géorgie, l'Ukraine, la Russie.

Et comme il y a sans cesse des commémorations, un Devoir de Mémoire, un monument, un musée afin que jamais personne n'oublie la tuerie du 11 septembre. 

Dans sa version épurée, fonctionnelle, officielle. Approuvée par les autorités compétentes. 

Et que l'on répétera sans fin.

Parce que c'est délicat. Comme le savent tous les menteurs. Il faut du réalisme. On ne peut tout à fait affabuler. 

Mentir sur Oussama Ben Laden et son assassinat le 2 mai 2011, Alors qu'il était mort depuis 10 ans. On ne vit pas longtemps dans le Tiers-Monde quand on n'a plus de reins. 

Mais il était nécessaire de le retuer définitivement. De jeter son corps à la mer. Ou celui du pauvre vieux qu'on a dézingué. Il y a tant de vendeurs de drogue au Pakistan. 

Pour éviter qu'on l'identifie. Quel est le vrai Oussama Ben Laden?

Mais lequel ? Il y avait eu tant de Ben Laden sur les enregistrements truqués. Des grands. Des maigres. Des gros. Jeunes ou vieux. Barbe noire ou grisonnante avec des bouts blancs. Un qui sait tirer de la Kalashnilov et un autre qui ne sait pas comment tenir ce machin. 

Le Ben Laden que vous voulez.

Délicat.

Il était nécessaire de le retuer pour éviter que des esprits malveillants n'utilise sa présence dans un nouvel attentat.

Délicat.

Et son organisation de bénévoles Al-Qaïda. L'ennemi numéro 1 du monde. 

Et qui, une fois leur »chef» éliminé devient une organisation purifiée, bénie qui pourra servir comme mercenaires dans le combat du peuple contre son dictateur - c'est beau. Ça a quelque chose d'antique - afin qu'arrive enfin la démocratie en Syrie.

Comme en Libye.

Tout ceci est beau.

Et

Ce qu'on a appelé les Événements du 11 septembre

Et quelques mots sur les USA

Note


Pour plus de confort, on parle des USA ou d’un président. Le peuple US n’étant pas concerné. Spectateurs ou chair à canon selon l’étape de l’action entreprise. Il faudrait aussi parler de l’administration ou du gouvernement ou du collectif militaro-industriel-financier-médiatqieu-mafieux qui est «derrière» la personne qui se prétend président. 

Et des quelques personnes du comité secret qui concentre et monopolise ces pouvoir. 

Le «cerveau». 

Tous les autres n’étant que des exécutants. 

Le chef d’État aussi. 

Leurs tâches étant parcellisés et microscopiquisés selon la méthode industrielle tayloriste : fonctionnaire d’une plus vaste fonction. Bureaux. Sous-chefs adjoints. Petits organes d’un grand corps. Commandé par un grand esprit. 

Aucun n’a une vue d’ensemble de son action. L’action étant un rouage d’une machine plus grande. Et chaque action produisant et amenant et conduisant à une autre action.

Et

Les événements du 11 septembre 2001

Question 1

À qui profite le crime?

Sous-question de la question 2

Et l'organisateur serait un arriéré mental ?

Ou le gouvernement parallèle (L’État secret) qui dirige vraiment – le système – la Machine - caché derrière le parti politique public officiellement au pouvoir. Ou, en alternance, le parti concurrent de la libre entreprise. 

Le chef de l’État n’étant qu’une marionnette parlante.

Phénomène existant dans tout État supposément démocratique. 

La démocratie au service du peuple – peuple profitant de son travail et de la richesse produite par ce travail. 

Le rôle de l’État étant de redistribuer la richesse de la nation entre ceux qui la produisent.

Ce qu'on enseigne aux enfants. Et aux adultes à l'âme d'enfant.

On comprend que cette philosophie ne fait pas l’affaire des riches qui extorquent, exploitent et monopolisent cette richesse depuis toujours comme des parasites du genre piqueur- suceur. 

Moment d’entomologie. 

On pense aux tiques, punaises, poux, teignes, ect. 

Ou à une tumeur maligne.

Pendant des siècles, ils ont massacré toute personne ou tout groupe proposant cette hérésie. 

Et tout à coup, ils ont vu la lumière. Reconnu leurs torts. Nombreux. Fait amende honorable. Été pardonné.

Comme cette idée semblait irrésistible aux peuples, voyant qu’interdire, menacer, assassiner ne suffisait plus, ils ont pris la tête des partis politiques se disputant comme lors d’une joute sportive - la victoire. 

Ou, plus prudamment, ils ont pris la tête du chef de l’équipe sportive gagnante. Ou son cerveau.

L'autre aurait tout aussi bien pu faire l'affaire. Le produit concurrent et amélioré. 

Nouveau.

Discrètement et avec leurs philosophes et théologiens. 

N’oubliant pas qu’ils sont une minorité. Et que si on découvre leur rôle, ils seront massacrés par la majorité.